Quel long parcours avant d’apprendre, ce 14 février, qu’il allait pouvoir embarquer pour un vol de longue durée dans la Station spatiale ! Depuis deux ans, John MacFall attend ce moment.
En 2022, en effet, l’ESA, l’Agence spatiale européenne, fait le pari d’envoyer un astronaute porteur d’un handicap à bord de l’ISS. L’ESA retient trois types de handicaps : la très petite taille, deux jambes inégalement longues et un problème sur les membres inférieurs, comme le port d’une prothèse en remplacement d’une des deux jambes.
Sélectionné parmi 22 000 candidats !
Sur 22 000 candidats qui se présentent alors pour tenter leur chance, un seul est retenu. Il s’appelle John, il est britannique et marche avec une prothèse. À 19 ans, à la suite d’un accident de voiture, il a perdu une jambe. Malgré ce terrible épisode, John n’a jamais renoncé à rien. La preuve… il est devenu champion d’athlétisme, mais aussi chirurgien, et même astronaute !
Un entraînement difficile
Après sa sélection, des experts ont étudié très précisément si John pourrait vivre et travailler dans l’ISS. Ils l’ont fait s’entraîner dur pendant deux ans. Et ce 14 février, ils ont donné leur feu vert à condition que la prothèse soit améliorée. Il est même possible que John puisse un jour voler dans l’espace pour mener des activités à l’extérieur de la Station spatiale.
Un message d’espoir
On ne sait pas encore quand John pourra mener sa première mission dans l’ISS, car il reste encore des tests à mener. Mais l’aventure est bien engagée. Et le message d’espoir est fort. L’espace n’est plus seulement réservé aux personnes valides. Des personnes porteuses d’un handicap peuvent espérer y accéder, elles aussi.