Les règles antidopage sont-elles les mêmes partout dans le monde ?
Les Jeux olympiques, la Coupe du monde de football ou le Tour de France à vélo… toutes ces compétitions voient s’affronter les plus grands sportifs du monde. Et les enjeux sont énormes : améliorer les records et le nombre de médailles. Face à ces défis, les athlètes cherchent, par tous les moyens, à se dépasser. Alors pour être plus performants, certains trichent en prenant des produits dopants, comme des médicaments ou des drogues. La prise de ces substances fausse les résultats et entraîne des risques graves pour la santé des sportifs.
Comment lutter contre le dopage au niveau mondial ?
À la fin du 20e siècle, les scandales de dopage dans le cyclisme choquent le public et obligent à combattre ce fléau. Ainsi, en 1999, l’Agence mondiale antidopage est créée de manière indépendante. Elle fixe les règles antidopage dans un code mondial, signé par la majorité des pays du monde et des fédérations sportives. Désormais, les sportifs qui veulent participer aux compétitions nationales ou internationales doivent se conformer à une liste unique de substances interdites. Les nations doivent aussi appliquer les mêmes sanctions à leurs sportifs en cas de violation des règles. Quand un sportif est sanctionné dans un pays, il lui est interdit de participer à une compétition dans le monde entier. Dernièrement, la Russie a été exclue des rencontres sportives, car elle n’avait pas respecté les règles et avait dissimulé des preuves de tricherie. Aujourd’hui, le rôle de l’Agence mondiale antidopage reste essentiel pour que chaque sportif puisse concourir avec « un esprit sain dans un corps sain » !