1jour1actu : Cent ans après 1924, Paris accueille à nouveau – enfin ! – les Jeux olympiques d’été. Que ressentez-vous ?
Laura Flessel : Une joie im-men-se, de vivre un moment historique du sport français ! Et que l’attente fut longue, très longue ! Paris avait déjà postulé 3 fois pour les accueillir. Mais 3 fois, elle avait été battue, par Barcelone (1992), Pékin (2008) et Londres (2012). Aujourd’hui, ces Jeux à Paris sont un cadeau pour la France.
Qui va profiter de ce « beau cadeau » ?
Laura Flessel : Avant tout, c’est un cadeau magnifique pour les jeunes. Il va leur donner une occasion extraordinaire de se lancer dans un grandiose projet unique. Rarement, dans une vie, on a la chance de vivre les Jeux olympiques « à la maison ». Certains vont être motivés pour s’entraîner encore plus, d’autres pour se mettre à faire du sport. Certains vont trouver du travail, puisque les Jeux créeront énormément d’emplois. D’autres s’investiront, je l’espère beaucoup, comme bénévoles dans l’organisation.
Est-ce important d’être bénévole ?
Laura Flessel : Absolument ! Pour des jeunes, c’est une incroyable chance de participer à la réussite d’une organisation colossale regardée par des milliards de téléspectateurs, de rencontrer des athlètes et des spectateurs du monde entier. Et surtout, de vivre des émotions puissantes, uniques. Sans des bénévoles dévoués, les Jeux ne pourraient jamais avoir lieu.
En tant que ministre, allez-vous justement favoriser la présence des jeunes dans ce projet qui durera 7 ans ?
Laura Flessel : Les jeunes, les adolescents et les jeunes adultes devront être les piliers de ces Jeux. Favoriser leur présence sera ma priorité !
Regrettez-vous de ne plus être escrimeuse ? Ainsi, vous auriez pu participer à ces Jeux !
Laura Flessel : Ah c’est sûr… Participer aux Jeux olympiques chez soi doit être un évènement incroyable dans une vie d’athlète de haut niveau ! Malheureusement, au fil de ma carrière, je n’aurais pas eu cette chance et cet honneur. Mais, je suis tellement heureuse pour toute notre jeunesse.
Propos recueillis par Sophie Greuil, à Lima.