Son prénom tahitien, Kauli, se prononce « Ka ou li ». Mèches blondes et peau dorée par le soleil, sourire Ultra Brite, voici le surfeur qui monte : « Dans l’eau, je suis dans mon élément : je peux y rester des heures sans voir le temps passer. Et quand il n’y a pas de vagues, que je ne peux pas vraiment me mettre debout sur ma planche, je suis très frustré… »
Le surf, mais aussi les études…
Kauli se souvient qu’enfant, avant ou après l’école, planche sous le bras, il filait vers les vagues. Mais malgré ses 3 titres de champion d’Europe junior (2017, 2019 et 2020), il n’a jamais abandonné ses études : « Avec mes voyages à travers le monde, seul ou accompagné par mes parents, étudier me permet de rester connecté à la réalité de la vie, à mes racines, à mes amis. Quand je rentre d’une compétition, je suis toujours heureux de retrouver mes études, de reprendre le cours de ma vie… » Titulaire du bac, Kauli étudie pour être professeur de sports.
Très attaché à Tahiti
Kauli préfère enchaîner les longs allers-retours en avion pour surfer à Hawaï, en Afrique du Sud, au Mexique ou en France sur la Côte basque : « Au début, comme j’étais surtout habitué aux eaux très chaudes de Tahiti, j’ai eu du mal dans les eaux plus froides. J’ai même dû apprendre à surfer avec une combinaison. Les deux premières fois, j’ai mis une heure pour l’enfiler ! »
Prêt pour les J.O. de 2024 !
Non qualifié pour les Jeux olympiques de Tokyo, qui se sont déroulés en août cette année, Kauli attend « avec impatience » ceux de Paris, en 2024. Par chance, l’épreuve de surf aura lieu sur la vague tahitienne de Teahupo’o, considérée comme un mur d’eau : « Devenue légendaire, aussi célèbre et impressionnantes que celles d’Hawaï, elle m’a vu naître. Elle ne me fait pas peur mais m’impose le respect. En 2024, j’aimerais lui faire honneur… »
Pour voir surfer Kauli, regarde cette vidéo :
Sophie Greuil