Prêt pour la course
Sa combinaison de pilote fermée, ses chaussons enfilés et son gros casque bien vissé sur la tête, Amine finit de se préparer en ajustant ses gants. Puis, il se cale bien dans le siège de son karting. Sa concentration est au top. Juste avant le départ, son père lui lance : « C’est qui, le meilleur ? » Amine sait que c’est lui… ou, en tout cas, il fait tout pour le devenir !

Un seul objectif : être le premier
Amine avoue qu’avant chaque départ le stress lui «met une boule au ventre ». Comme un pro, il explique : « Je fais tout pour le cacher à mes adversaires. » Puis, l’excitation de la course reprend le dessus : « Ma seule obsession est d’être premier. »
« Quand je perds, je suis trop triste… et impatient de refaire une course pour gagner. Parfois, je pleure… », confie Amine. Il prend ses courses très à cœur : « Pour moi, il n’y a pas de plan B ou de plan C, je vise uniquement une réussite en F1… »
Peur ? Jamais !
Le kart d’Amine peut friser les 100 km/heure. Il explique : « Ça demande surtout d’être intelligent avant d’agir. Pour décider quand dépasser mes adversaires, je dois être très concentré, puis très précis quand je le fais. Si j’ai peur ? Non, jamais ! »
Un as du volant comme modèle
Amine est particulièrement fier de sa rencontre avec Lewis Hamilton, 7 fois champion du monde de formule 1 à 40 ans. Il a même pris une photo avec lui : « Lewis est très accessible, il échange facilement. Il est mon exemple. » Aujourd’hui, le surnom d’Anime est « Amineton » ou « mini-Hamilton », en référence à Lewis Hamilton.
Un sport qui coûte cher
Louer un kart, s’inscrire aux courses, aller aux compétitions à l’étranger… La pratique du kart coûte cher. Et même s’il est l’un des meilleurs du monde, il arrive qu’Amine manque d’argent. Alors, son papa recherche constamment des sponsors, c’est-à-dire des personnes pouvant aider financièrement son fils.
Amine attend ces aides avec impatience pour organiser les 15 courses, dont 10 internationales, auxquelles il aimerait participer en 2025. Et ainsi continuer à additionner les victoires !
Un grand merci 1jour1actu pour ce très belle article ❤️❤️🙏🙏⭐️⭐️