D’abord, une question de géographie
Pour que chacun des 8 groupes soit le plus équilibré possible, la Fédération internationale de football (FIFA) a fait en sorte que 2 équipes du même continent ne se retrouvent pas dans le même groupe. Les 5 équipes africaines ou les 4 équipes asiatiques, par exemple, sont chacune dans un groupe différent. Cette règle ne s’applique pas à l’Europe, qui, avec 13 équipes sur 32 est le continent le plus représenté : l’Allemagne et le Portugal (groupe G), mais aussi la Belgique et la Russie (groupe H), ont ainsi été regroupées suite au tirage au sort.
Vraiment une question de chance ?
Les 8 têtes de série ont-elles davantage de chances d’aller plus loin que les autres dans la compétition ? En théorie, oui. Mais en sport, c’est surtout sur le terrain qu’il faut montrer que l’on est le plus fort. Mais depuis le tirage au sort, tout le monde donne son avis sur la composition de ces différents groupes : les journalistes anglais et portugais, par exemple, estiment avoir eu un tirage au sort « horrible ». Au contraire, les Espagnols ou les Argentins ont trouvé le leur « très bon » !
Heureux Français ?
Selon les spécialistes, la France ne pouvait pas tomber dans un groupe « plus facile ». Qualifiés in extremis après leur exploit face à l’Ukraine (victoire 3-0 à Paris, après une défaite 2-0 en Ukraine), les Bleus devront finir premiers ou deuxièmes de leur groupe, pour être qualifiés pour les huitièmes de finale. Face à la Suisse, le Honduras et l’Équateur, cela semble nettement plus facile que si la France était tombée dans le groupe de l’Allemagne ou de l’Uruguay. « C’est sûr que l’on pouvait s’attendre à pire », sourit Yohan Cabaye, le milieu de terrain français.