Depuis quand le dopage existe-t-il ?
Se doper, c’est absorber des produits ou des plantes pour améliorer ses performances physiques, comme courir plus vite, sauter plus haut ou être plus fort. Cette pratique existe au moins depuis l’Antiquité. Au VIe siècle avant notre ère, les athlètes grecs mangeaient certaines viandes pour être meilleurs dans leur discipline. Les boxeurs et les lanceurs ne mangeaient que du taureau avant l’épreuve olympique et les sauteurs ne se nourrissaient que de chèvres, dans l’espoir de sauter plus haut. Et, aujourd’hui encore, en Amérique du Sud, les peuples mâchent des feuilles de coca pour accroître leurs performances physiques et, en Afrique, de la noix de cola. En Asie, le ginseng sert à stimuler l’organisme.
D’où vient le mot « dopage » ?
Même si le dopage existe partout depuis longtemps, le mot n’est apparu dans le dictionnaire en France qu’en 1907. D’ailleurs, « dop » est un mot d’origine néerlandaise qui désigne une boisson alcoolisée que les guerriers zoulous buvaient pour se montrer plus braves au combat.
Au début du XXe siècle, les méthodes de dopage deviennent plus efficaces, mais aussi plus nocives. D’abord, ce sont les chevaux de course que l’on dope, puis les cyclistes devant accomplir de longs efforts. Le dopage touche ensuite toutes les disciplines sportives : alpinisme, haltérophilie, course à pied, etc. En 1965, une première loi interdit enfin le dopage et encadre la détection des produits dopants. Malgré les interdictions de compétition, et surtout les risques pour leur santé, certains athlètes tentent encore de tricher. Aujourd’hui, la lutte contre le dopage est devenue de plus en plus performante, et les tricheurs finissent presque toujours par être démasqués.
Norédine Benazdia
le dopage est illégal
Pour les tricheurs oui ! Mais pas pour nous!
C’est pas cool le dopage !!!