Un sport encore méconnu
« Ah bon, c’est un sport, le boomerang ? » Cette question, Julie Appriou, 14 ans, l’entend souvent. La jeune fille, qui s’est classée 3e au Championnat d’Europe en 2019, répond : « Oui, le boomerang est un sport où il faut beaucoup courir, surtout si tu l’as mal lancé. Il faut aussi se concentrer et garder le contrôle de soi. »
Il existe de nombreuses compétitions de boomerang. Pourtant, ce sport a encore du mal à être reconnu. En France, il est peu pratiqué. « C’est vrai, nous sommes peu nombreux, confirme Julie. Mais nous sommes tous contents de nous retrouver. »
Matéo collectionne les records
En compétition, il existe huit épreuves : la précision, la vitesse, l’endurance, la distance… Mais c’est dans l’épreuve artistique que Matéo Guerrero, 15 ans, excelle. Il est très fort « pour rattraper le boomerang avec les mains dans le dos ».
Vice-champion du monde junior en 2018, Matéo sait aussi le lancer le plus loin possible. Son record de France : 114 mètres ! Une autre épreuve appelée « MTA » (maximum de temps en l’air) consiste à lancer le boomerang pour qu’il reste le plus longtemps possible en l’air. Le record de Matéo : 41 secondes !
Raphaël travaille la précision
Cette année, Raphaël, 12 ans, a découvert le boomerang au collège grâce à son professeur de sports : « C’est assez physique parce qu’il faut beaucoup courir pour le rattraper. »
Ce jeune Grenoblois utilise « la précision apprise avec le boomerang, pour mieux passer mes ballons au rugby ».
Quant à son professeur de sports, champion du monde en 2016, Olivier Chelmas, 55 ans, il le pratique depuis trente ans. « Dans les sports de lancer que l’on peut enseigner au collège, c’est le boomerang qui captive le plus les élèves. »
bonjour Sophie
merci de nous avoir fait découvrir que le boomerang était un sport et qu’il existait même des coupes du monde !
je vois que tu es toujours aussi active sur les sujets les plus variés.
amitiés
Nelly