1jour1actu : C’était compliqué, pour toi, d’être la seule fille dans une équipe de trois garçons ?
Lisa, la lauréate 2015 Science factor © Photo famille Leblond
Lisa : Non, d’ailleurs je ne me suis jamais considérée comme « la chef ». Nous avons travaillé tous ensemble. Ce qui nous a compliqué la tâche, c’est d’être dans des établissements différents. Alors, on se retrouvait le mercredi après-midi pour travailler sur notre projet.
1jour1actu : Justement, peux-tu nous présenter votre projet ?
Lisa : Aider les enfants en surpoids est la cause la plus importante pour nous. Car beaucoup sont dans ce cas au collège. Nous avons donc imaginé la cantine du futur avec, notamment, une carte à puce (voir le mot du jour) contenant des informations personnelles sur chaque collégien comme son poids, sa taille et ses activités physiques… Dans notre projet, il y aussi un tapis roulant sur lequel arrivent les plateaux déjà garnis, afin que les élèves ne soient pas tentés par des suppléments. Ces nouveaux outils aident les élèves à choisir un menu équilibré et varié !
La cantine du futur par les Kids from LH. © Photo Famille Leblond
1jour 1actu : Est-ce que tu t’attendais à gagner ?
Lisa : Non ! On s’était juste inscrits pour s’amuser !
1jour 1actu : As-tu des conseils pour nos lecteurs qui aimeraient participer à Science Factor ?
Lisa : Il faut s’inscrire dès maintenant, car monter le projet demande du temps. Et surtout : il faut bien choisir son équipe. Une bonne ambiance, c’est important pour bien travailler.
Aujourd’hui le projet des « Kids from LH » est en train d’être mis au point grâce à une scientifique, Marlène da Silva de l’EPITA, une école d’ingénieurs à Paris.
Regarde la vidéo de présentation des « Kids from LH » réalisée avec des Lego pour en savoir plus :
Retrouve ici tous les renseignements pour participer au concours.
1jour1actu t’explique l’importance de ce concours : Peu de filles osent choisir un métier scientifique. Celles qui s’engagent dans cette voie scientifique s’inscrivent dans des disciplines bien précises, comme la pharmacie ou la médecine. Mais très rares sont celles qui choisissent par exemple l’informatique, la technologie, la robotique, la physique. Dans les écoles qui forment à ces disciplines, elles ne représentent qu’un étudiant sur quatre. Et pourtant, jusqu’au lycée, les filles sont souvent meilleures élèves que les garçons. On constate donc qu’elles se ferment à certaines formations, et par conséquent à certains métiers, alors qu’elles en ont les capacités.
Mais, heureusement, les choses changent ! Aujourd’hui 1 femme sur 34 deviendra ingénieure. Alors que lorsque tes parents avaient ton âge, c’était seulement 1 femme sur 500.
Alice Tixier
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« Seules les filles peuvent êtres cheffes » ?! C’est quoi ce délire ?!
Mais si les filles ne veulent pas être cheffes, qu’elles ne le soient pas.
Et pourquoi interdire aux hommes d’être chef ?! C’est totalement sexiste !
Et même si c’est pour permettre aux filles d’intégrer les filières scientifiques, j’ai deux choses à dire :
– D’abord, rien n’empêche les femmes de devenir scientifiques ou ingénieures.
– Et enfin, si les femmes ne veulent pas être ingénieures ou scientifiques, pourquoi les pousser à l’être ?
Cette décision est débile, sexiste et insensée.