La qualité de l’air, c’est important

L’air que tu respires contient plusieurs gaz, dont l’oxygène qui t’est nécessaire pour vivre, mais aussi des poussières microscopiques : les particules fines.
Si l’air contient trop de ces particules, il est pollué et cela devient dangereux pour la santé. On peut avoir les yeux qui piquent, le nez qui coule, ou se mettre à tousser. Les personnes les plus fragiles, comme les bébés, les personnes âgées ou les asthmatiques, peuvent avoir beaucoup de mal à respirer un air trop pollué.

Pourquoi l’air est-il pollué ?

Dans les grandes villes, il y a beaucoup de véhicules qui rejettent des gaz d’échappement. Il y a aussi beaucoup de fumées : celles du chauffage des maisons et des immeubles, ou celles des cheminées des usines. Tous ces gaz et ces fumées contiennent des particules fines qui polluent l’air.
En temps normal, les mouvements de l’air, comme le vent, suffisent à disperser ces polluants dans l’atmosphère. Mais depuis plusieurs jours, il y a très peu de vent dans certaines grandes villes de France, comme Paris ou Lyon.
De plus, il fait beau. Pourquoi est-ce un problème ? Parce qu’en hiver, le soleil chauffe la couche d’air la plus haute, tandis que près du sol l’air reste plus froid. L’air chaud reste alors en altitude et forme une espèce de couvercle qui empêche l’air qui est près du sol – et qui contient le plus de particules fines – de monter dans l’atmosphère pour se disperser.

Que fait-on pour y remédier ?

On peut essayer de réduire la quantité de gaz polluants émise dans l’atmosphère. C’est pour cela que, cette semaine, les villes de la région parisienne ont limité la circulation automobile : les jours pairs, seules les voitures ayant une plaque d’immatriculation finissant par un nombre pair avaient le droit de circuler, et inversement pour les nombres impairs. Aujourd’hui, la ville de Lyon a elle aussi décidé d’appliquer cette mesure.
Mais même si on limite la circulation, nos villes dégagent tellement de particules polluantes que seul un changement de météo pourra mettre fin à ce pic de pollution.

Émilie Leturcq

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