Une prise stratégique
Pour l’État islamique, qui a déjà conquis une grande partie du Nord de la Syrie, la ville de Palmyre a avant tout un intérêt stratégique. Située au centre du pays, elle ouvre sur un grand désert, dans le sud. Contrôler Palmyre, c’est donc contrôler toute la partie sud de la Syrie. Le groupe terroriste a désormais la moitié du pays sous son influence, ainsi qu’une partie de l’Irak voisin.
Une prise symbolique
Palmyre, c’est aussi pour les Syriens une ville chargée de sens. Il y a 2 000 ans, elle a été un carrefour entre la civilisation occidentale et la civilisation orientale. Aujourd’hui, des vestiges en pierre d’une très grande beauté sont toujours là pour en témoigner. Or, l’EI vise à détruire toutes les traces des civilisations qui précèdent l’Islam. Les ruines de Palmyre sont donc en danger.
S’attaquer aux habitants
Si l’EI semble avoir pour le moment épargné ces vestiges, il s’en est pris aux habitants de la ville. Le groupe aurait déjà fait plusieurs dizaines de victimes dans la ville. En majorité des militaires syriens qui combattaient contre le groupe, ou des personnes favorables au gouvernement syrien de Bachar el-Assad.
Que faire pour stopper les djihadistes ?
Depuis plusieurs mois, le gouvernement syrien tente de repousser les djihadistes de l’État islamique qui veulent contrôler le pays. De leur côté, les pays occidentaux ont lancé en septembre dernier une coalition contre le groupe terroriste. Mais les pays qui la constituent refusent de s’allier avec Bachar el-Assad, car ils désapprouvent son régime tyrannique. À Palmyre, seule l’armée syrienne est intervenue. Malgré quelques succès depuis plusieurs mois, la coalition vient de montrer ses limites face à l’EI.
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