Pourquoi on en parle ?
Parce que de violents affrontements ont eu lieu hier, en Égypte, entre la police et les partisans de l’ancien président, Mohamed Morsi.
L’actu du jour :
Tout va très vite en Égypte. Le 3 juillet dernier, un an après avoir été élu, Mohamed Morsi a été chassé du pouvoir par l’armée. Tu te souviens sans doute de ces images impressionnantes au début de l’été : des millions d’Égyptiens étaient descendus dans la rue pour demander le départ de ce président qui avait déçu leur espoir de liberté et, surtout, de travail.
Des partisans déterminés
Aujourd’hui, l’armée contrôle l’Égypte mais les partisans de l’ancien président restent nombreux. Ils sont d’autant plus déterminés que Mohamed Morsi avait été élu en toute légalité par le peuple égyptien lui-même. C’est pourquoi ils manifestent par milliers sur les places du Caire.
Guerre civile ?
La violente répression de l’armée, hier, fait craindre le pire car les partisans de Mohamed Morsi pourraient à leur tour réagir violemment. Les coptes (les habitants chrétiens d’Égypte), qui ont contribué à la chute de Morsi, ont déjà été touchés : trois églises ont été incendiées hier.
Plus largement, certains redoutent une guerre civile, c’est-à-dire une guerre à l’intérieur même du pays entre les partisans de Morsi et les partisans de l’armée.
Une aide extérieure ?
L’Égypte est le plus grand pays arabe. Si ce pays venait à sombrer dans la guerre, toute la région pourrait s’enflammer. C’est pourquoi, les États-Unis, l’Union européenne ou encore l’Arabie Saoudite ont demandé à l’armée et aux pro-Morsi d’arrêter les violences et de renouer le dialogue.