Pourquoi on en parle
Parce que la Chine semble décidée à lutter contre la pollution qui fait des ravages dans le pays.
L’actu du jour :
Depuis plusieurs mois, les habitants de Pékin, la capitale chinoise, ne voient plus le ciel bleu. À la place, ils vivent dans un nuage permanent qui cache le soleil. Ce nuage est constitué de microparticules qui s’échappent des pots d’échappement des voitures mais aussi des milliers d’usines environnantes.
La fabrique du monde
En quelques années, la Chine est en effet devenue « la fabrique du monde » : un ordinateur sur trois vendus dans le monde est « made in China ». Mais aussi la moitié des appareils photo ou encore les trois quarts des jouets (trois sur quatre). Cette énorme production n’est pas sans effet sur l’environnement : plus on fabrique, plus on brûle d’énergie, plus on pollue.
Or la pollution, en particulier la pollution de l’air, est dangereuse, voire mortelle pour la santé. En 2012, elle a été responsable de la mort de 8 000 Chinois, victimes de maladie respiratoires, de maladies de cœur ou de cancers.
De lourdes sanctions
Face à la colère montante de ses concitoyens, l’État chinois a enfin décidé de s’attaquer au problème de la pollution de l’air. Il a notamment promis de fixer plus de règles. Les usines devront être aux normes : elles seront équipées pour moins polluer et devront utiliser des énergies propres. En cas de non-respect de ces règles, de lourdes amendes seront distribuées.
Le nouveau président Xi Jinping espère ainsi montrer à ces concitoyens et au reste du monde que la Chine n’est plus prête à produire n’importe quoi, et, surtout, à n’importe quel prix.
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