Aujourd’hui, dans le monde, 39 millions de filles ne vont pas à l’école *.
Pourtant, en 1989, presque tous les pays ont signé la convention des droits de l’enfant, qui stipule que, filles ou garçons, tous peuvent aller à l’école.
Mais, dans de nombreux pays pauvres, quand une fille parvient à aller en classe, elle est confrontée à des difficultés importantes, qui l’empêchent d’y aller régulièrement et de faire ses devoirs.
Souvent, et beaucoup plus que les garçons, les filles aident leur maman à s’occuper de la maison, à garder les frères et sœurs, à faires les courses, etc.
Elles abandonnent alors beaucoup plus vite leurs études.
Quand les filles vont à l’école, c’est tout un pays qui évolue.
C’est simple comme 2 + 2. Plus il y a de personnes éduquées, moins il y a de difficultés :
• La pauvreté recule : plus il y a de personnes compétentes, qui peuvent exercer un métier qualifié et mieux payé, moins il y a de personnes dans le besoin.
• Les maladies diminuent : plus il y a de personnes informées sur la transmission des maladies et sur leur traitement, moins les épidémies se propagent.
• Les mentalités changent : les filles qui vont à l’école ne sont alors pas mariées de force.
C’est donc pour attirer l’attention de l’opinion internationale sur le manque d’éducation des filles que cette journée a été instaurée par l’ONU, en 2012.