L’@ctu du jour :
Un nouveau président porteur d’espoir
Depuis huit ans, l’Iran connaît une crise économique : le chômage et le prix des produits augmentent. De plus, la liberté d’expression n’est pas respectée. Par conséquent, les Iraniens attendent beaucoup de Hassan Rohani. Ils espèrent qu’il améliorera leurs conditions de vie et leur offrira davantage de libertés.
De nombreux jeunes ont voté pour Hassan Rohani. Et hier soir, ils ont fêté la victoire de cet homme religieux et modéré. Ce qui n’était pas le cas de l’ancien président Mahmoud Ahmadinejab, un religieux extrémiste et autoritaire. Pour te donner un exemple, il faisait arrêter les opposants à sa politique et interdisait les manifestations.
Une élection saluée à l’étranger
L’arrivée au pouvoir de Hassan Rohani a été également saluée à l’étranger. De nombreux pays comme les États-Unis ou la France espèrent que les relations avec l’Iran seront meilleures.
En effet, ce pays a des relations difficiles avec les pays occidentaux. Il est soupçonné de vouloir utiliser le nucléaire dans le domaine militaire, autrement dit de vouloir s’en servir comme une arme. Les États-Unis, la Russie, la Chine, l’Angleterre et la France craignent une attaque de l’Iran.
Hassan Rohani a promis, durant sa campagne électorale, qu’il discuterait de ce sujet délicat avec les pays occidentaux. Il prendra ses nouvelles fonctions début août pour une durée de quatre ans.
L’info en plus
Quels sont les pouvoirs du président ?
En Iran, le président n’est pas réellement le chef du pays. L’homme le plus puissant est le Guide suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei – un chef religieux –, élu depuis 1989, qui décide de la politique du pays.
Le président est l’équivalent du Premier ministre chez nous. Son rôle est de faire appliquer la politique décidée par le guide. Concrètement, cela signifie que si Hassan Rohani veut prendre une décision, il devra avoir l’accord du Guide suprême.