La Centrafrique, c’est quoi ? C’est où ?
- Comme son nom l’indique, la Centrafrique est située au milieu de l’Afrique. Elle est entourée de 6 pays dont le Tchad et le Soudan.
- La Centrafrique a été une colonie française jusqu’en 1960. Le français reste la langue officielle.
- Le sous-sol est très riche. Il contient des diamants, de l’or…
- 8 Centrafricains sur 10 sont des chrétiens, et 1 sur 10 est musulman.
Que se passe-t-il depuis un an ?
Depuis un an, un groupe d’hommes venus du Tchad et du Soudan terrorise la population centrafricaine, Ils sont connus sous le nom de « rebelles de la Séléka ». Au début, les rebelles se sont comportés comme des pillards. Puis ils ont voulu imposer leur religion, l’islam, à la population qui est majoritairement chrétienne.
Les 3 raisons de l’intervention française
- De nombreux Français et plusieurs entreprises françaises sont installés dans les pays voisins de la Centrafrique, comme le Tchad ou le Cameroun. Si la Centrafrique bascule dans la guerre, toute la région pourrait être « contaminée » par la violence. Et la France veut absolument éviter ça.
- Comme elle est située au centre de l’Afrique, la Centrafrique pourrait devenir le lieu de rendez-vous de tous les groupes terroristes islamistes qui se multiplient sur ce continent. La France veut aider la Centrafrique pour l’empêcher de tomber entre les mains de ces groupes dangereux qui menacent notre pays, et l’Europe entière.
- Un drame terrible se déroule en Centrafrique. Les habitants sont tués, torturés… Les rescapés vivent cachés dans la forêt, sans ressources. La France est le pays le plus sensible à cette catastrophe humanitaire, parce que la Centrafrique a longtemps été française. De plus, le gouvernement craint qu’on l’accuse d’avoir laissé des milliers de personnes mourir sans rien faire, comme ce fut le cas au Rwanda, un autre pays d’Afrique, en 1994.
La France part-elle en guerre ?
Non, il s’agit plus d’une mission de police internationale que d’une guerre. Les rebelles de la Séléka sont éparpillés, peu organisés. Rien à voir avec le groupe armé à qui la France avait déclaré la guerre au Mali, en janvier dernier.