Solution 1 : Faire payer l’entrée dans la ville
Depuis le mois d’avril, la ville de Venise, en Italie, a décidé de faire payer 5 euros aux touristes qui viennent pour une seule journée. Pour les visiteurs qui viennent plusieurs jours, l’entrée reste gratuite.
C’est pareil pour le mont Fuji, le plus haut sommet du Japon. Il faut payer 12 euros pour aller en haut.
Solution 2 : Limiter le nombre de touristes
Chaque année, il y a beaucoup de touristes qui visitent le Machu Picchu, une ancienne cité inca, en Amérique du Sud. Alors, pour protéger l’endroit, le gouvernement a limité les visites à 5 000 personnes par jour. C’est déjà beaucoup !
En France, dans certains endroits, on diminue aussi le nombre de touristes. C’est le cas de la calanque de Sugiton, près de Marseille. La nature est abîmée à cause du passage des nombreux visiteurs. Alors, maintenant, avant d’y aller, il faut réserver sur Internet.
Solution 3 : Éviter les embouteillages de touristes
À Portofino, en Italie, environ 7 000 touristes arrivent tous les jours en bateau. Ça crée des bouchons sur les quais. Alors, le maire a décidé que le port serait une « zone rouge ». Ça veut dire que les piétons ne doivent plus s’arrêter de marcher au bord de l’eau, pour prendre des photos. S’ils s’arrêtent, ils risquent de payer une amende pouvant aller jusqu’à 275 euros.
Solution 4 : Décourager les touristes d’aller là où il y a du monde
Chaque été, le Mont-Saint-Michel, en Normandie, accueille près d’un million de visiteurs. C’est difficile d’accueillir tout le monde en même temps. Alors, la ville a décidé de décourager les touristes en publiant sur les réseaux sociaux des images des gens qui font la queue pour y aller.
Mais ces solutions sont-elles suffisantes ?
Pas sûr ! Ces 4 solutions sont des petits gestes qui ne changent pas tout, car certains endroits sont si beaux que tout le monde a envie d’y aller ! Pourtant, il y a aussi plein de jolis lieux moins connus, qui valent la peine d’être vus et qui ne souffrent pas du tourisme de masse. Tu en connais ? Dis-le nous en commentaires.
Solène Cornuau
Retour