« Trouver un pigeon champion, ben facile… Il doit être beau, avoir de belles ailes battant bien fort, donner des coups de bec prouvant sa niaque et avoir un œil bien rouge. Tout ça veut dire qu’il est en grande forme », décrit Louise, qui entraîne des pigeons de compétition.
De vrais pigeons voyageurs…
Cette passion lui a été transmise par son papa, il y a quatre ans. Aujourd’hui, ils élèvent ensemble des pigeons, de la naissance jusqu’à la compétition. Louise explique comment elle les entraîne : « Je lâche le pigeon à 50, 100, voire 250 km, du pigeonnier où il est né. Alors, à lui de retrouver le chemin le plus vite possible. » Et c’est ainsi que cela se passe en compétition : des pigeons de différents propriétaires sont lâchés ensemble. Le premier à revenir a gagné !
Une vue, une mémoire et un odorat super développés
Pour réussir cet exploit, Louise manie ses pigeons avec amour et délicatesse. D’entraînement en entraînement, elle les éloigne de plus en plus de leur pigeonnier. « Par réflexe, le pigeon revient toujours où il est né, où il a fait ses premiers vols », précise Louise.
Une fois lâché, le pigeon fait quelques tours dans le ciel pour s’orienter, puis il file à tire-d’aile jusqu’à 120 km/h. Mais comment retrouve-t-il son lieu de vie ? Sa vue à 360 degrés, « sa mémoire phénoménale », souligne Louise, et son odorat extrêmement fin le dotent d’une sorte de boussole interne.
De Blueberry à Blackberry
L’an dernier, Louise a terminé 6e des championnats du monde juniors, avec Blueberry. Elle était la plus jeune participante et la première Française classée.
Depuis cette jolie performance, Blueberry a été remarqué par de nombreux propriétaires, et l’un d’eux l’a acheté pour 350 euros ! Louise entraîne maintenant un nouveau pigeon, né en février et nommé Blackberry.
S’occuper de tout… même des crottes !
Entre deux entraînements ou courses, Ouragan, Mouette toute blanche, Number One, Athéna (chut, sa chouchoute, ne pas le dire aux autres !) et, bien sûr, Blackberry, son actuel champion,les pigeons de Louise, se reposent dans leur colombier dans la Sarthe, dans le centre-ouest de la France.
« J’aime bien aller les voir, leur parler, remplir leur mangeoire, même si je dois y aller tôt, le matin, en pyjama. Mais, je n’aime pas du tout nettoyer leurs crottes. Là, j’ai vraiment du mal à m’habituer à l’odeur, avoue-t-elle. Mais, il va bien le falloir, parce que, quand on s’occupe d’un animal, on doit le faire vraiment, de bout en bout… »
Bravo 👍
C’est super
brovo !!!!!!!
Quel produit avez vous pour les stériliser, en Italie ce produit existe,mais. Je n’ai pas le nom. Pouvez vous m’aider. Loustau Mireille
Super,j’aime les pigeons ne son pas apressier en ville ici a Digne-les-Bains alpes de haute Provence, jusqu’à se jour ils étaient capturé et gazé ,je tente de faire accepter par la Ville une stérilisation par le nourrissage avec l’aide d’un élu,la préfecture viens d’approuver ,en bonne voie, bonne continuation à toi ,je te souhaite le meilleur avec tes petits protégés bon championnat ,encore une fois super beau se que tu fait bonne route bien à toi Elisabeth