La grippe aviaire, c’est quoi ?
C’est une maladie qui affecte uniquement les oiseaux. Certains d’entre eux, comme les canards ou les poulets d’élevage, sont très sensibles à ce virus.
L’homme ne peut pas être contaminé, même s’il mange de la viande ou du foie gras provenant d’un animal infecté. Par contre, cette maladie est une vraie catastrophe pour les éleveurs, car le virus peut provoquer en moins de 2 jours la mort de toutes leurs volailles.
Comment se répand l’épidémie ?
Les premiers cas de grippe aviaire ont été détectés à la fin de novembre dans un élevage du Tarn. Aujourd’hui, l’épidémie s’étend dans le sud-ouest de la France, où l’on trouve beaucoup d’élevages de volailles. D’autres pays d’Europe où on élève des volailles, comme la Hongrie ou l’Allemagne, sont eux aussi touchés par le virus.
On pense que la grippe aviaire est apportée par les oiseaux migrateurs, les canards sauvages par exemple. Si un oiseau sauvage atteint par la maladie se pose près d’un élevage, y laisse ses fientes ou boit dans l’abreuvoir des volailles, il peut transmettre le virus.
Le virus peut aussi être transporté d’un élevage à un autre, dans les salissures collées aux bottes des éleveurs ou aux roues des véhicules. Pour lutter contre l’épidémie, il est interdit aux éleveurs des zones concernées de transporter leurs animaux : impossible de les amener à l’abattoir pour les vendre, tant que la maladie n’aura pas totalement disparu.
Pour mieux comprendre, tu peux regarder cette vidéo de mai 2016, à l’époque de la dernière épidémie qu’a connu notre pays :
Une épidémie qui tombe très mal…
Cette nouvelle épidémie de grippe aviaire tombe pile au moment où les éleveurs s’apprêtaient à vendre beaucoup de volailles et de foies gras, qui sont des produits très demandés à Noël.
L’hiver dernier, la précédente épidémie de grippe aviaire avait déjà fait perdre beaucoup d’argent aux éleveurs. Les empêcher de vendre normalement leurs volailles est donc un nouveau coup dur pour eux. Mais à ce jour, c’est le seul moyen connu pour lutter efficacement contre l’épidémie.
Émilie Leturcq