Pourquoi autant d’inondations, en Bretagne ?
D’abord, il a beaucoup plu dans cette région. Il y a eu des vents violents, responsables d’une houle importante, et des grandes marées, qui ont fait monter le niveau de la mer. Ces phénomènes météo sont fréquents en hiver. Mais, cette fois, ils ont empêché l’écoulement dans l’Atlantique des petits fleuves côtiers typiques de Bretagne. C’est le cas de la Laïta, qui a largement débordé à Quimperlé, la ville de Bretagne la plus touchée par ces inondations.
Peut-on prévoir ces inondations ?
Météo-France tient une carte de vigilance météorologique. L’objectif ? Informer la population et les pouvoirs publics (les préfectures, les mairies, etc.) en cas de phénomènes dangereux tels que des pluies intenses, mais aussi la neige, le vent, la canicule…
L’État publie aussi une carte détaillée des risques d’inondations. Nommée « Vigicrues », elle surveille le niveau des cours d’eau d’une région.
Sur chacune de ces cartes, on retrouve quatre couleurs correspondant à chaque niveau de vigilance. Vert : rien à signaler. Jaune : il faut être prudent. Orange : des phénomènes dangereux sont prévus. Rouge : une vigilance absolue s’impose. En cas de vigilance rouge ou orange, des bulletins d’alerte sont actualisés aussi souvent qu’il le faut. Ils permettent de prendre des précautions. Comme par exemple, déplacer des habitants, voire même, comme à Pontivy (Morbihan), installer une digue gonflable géante dans les rues
Et après ?
Il va falloir plusieurs jours pour que tout revienne à la normale, en Bretagne. Une fois que l’eau se sera retirée, on pourra constater les dégâts. Comme souvent lors de graves intempéries, le gouvernement a décidé de placer les zones inondées de Bretagne, en état de « catastrophe naturelle ». Cela va permettre aux victimes d’être assurées et indemnisées par leur compagnie d’assurances.