Pourquoi on en parle :
Parce que depuis samedi, le clip « Il n’y a pas de petite claque » est diffusé à la télé, à l’initiative de la Fondation pour l’enfance. Ce petit film met l’accent sur la violence de certains gestes à l’égard des enfants.
L’actu du jour :
Le clip montre un enfant qui joue en faisant du bruit. Sa mère, qui téléphone, finit par craquer et le gifle. Immédiatement après, le clip repasse au ralenti. On voit alors le visage de l’enfant se déformer sous l’effet de la gifle. Le message est clair : la petite gifle que la maman donne est, en fait, ressentie comme une grande gifle par l’enfant. Elle peut le blesser physiquement, mais aussi moralement : il peut se sentir humilié et perdre confiance en l’adulte.
Ce clip, diffusé depuis plusieurs jours sur Internet, a déjà suscité de nombreuses polémiques. Certains adultes estiment en effet qu’une fessée très occasionnelle ne peut pas faire de mal, et même au contraire. Elle peut mettre fin à un caprice et faire comprendre à l’enfant qu’il n’est pas celui qui décide.
Accepter l’autorité
Mais surtout, de nombreux témoignages insistent sur le fait que les enfants ont besoin d’autorité. « C’est évident, confirme la psychologue Anne Bacus (*) qui a bien voulu répondre aux questions d’1jour1actu. Donner des fessées et des gifles ne sert à rien. C’est même nuisible. En revanche, l’enfant doit accepter d’être commandé et parfois même grondé par ses parents.
Prenons un exemple : si le parent n’oblige pas l’enfant à se laver les dents, il ne le fera pas, car ça n’a rien de drôle et que ça prend du temps. L’adulte, lui, a l’expérience, il voit loin. Il sait que si on ne se lave pas les dents, on finit par attraper des caries. Il a donc le devoir de pousser l’enfant à faire ce qu’il n’a pas forcément envie de faire. »
L’exercice de l’autorité est donc nécessaire. La distribution de gifles et de fessées est beaucoup plus discutable. Dans 22 pays de l’Union européenne comme la Grèce ou l’Allemagne, frapper un enfant est d’ailleurs puni par la loi.
(*) Auteur de L’Autorité. Pourquoi, comment, paru aux éditions Marabout.
Le dico du jour :
Polémique : sujet qui ne fait pas l’unanimité. Il suscite la discussion, le débat.
Vous dîtes n’importe quoi. Donner une gifle ou une fessé à son enfant, c’est le frapper. Il n’y a pas de coup plus grave que l’autre. Ensuite, que l’enfant soit sage ou non, quelle que soit la bêtise qu’il fasse, ça ne justifie en AUCUN CAS de le frapper. Si l’adulte n’est pas capable de se faire respecter sans menacer et violenter son enfant, oui, parce que le frapper c’est une MENACE pour dire que s’il ne se soumet pas à l’adulte il sera à nouveau frapper, et c’est le VIOLENTER vu que c’est douloureux, humiliant, violent, injuste et injustifié. Les enfants doivent le respect à leur parents tant que ceux-ci le méritent, mais les adultes n’ont pas le droit de frapper leurs enfants car c’est un manque de respect, et que l’enfant risque de ne pas comprendre pourquoi l’adulte lui demande le respect mais ne le respecte pas lui, et pourquoi l’adulte aurait le droit de le frapper lorsque l’enfant agit mal mais pas lui.