Imagine : tu es assis à ta place dans la classe et tu commences à discuter avec un copain… situé 4 tables plus loin. Comme ce n’est pas la première fois, la maîtresse s’énerve contre toi et te punit. À la maison, c’est la même chose ! Tu agis ou tu parles mal, la sanction tombe…
Comment sanctionner sans faire mal ni humilier ?
Être mis « au coin », recopier des lignes ou encore recevoir une « tape » sur la main ou sur les fesses, qu’est-ce qui est acceptable ? Est-ce qu’un adulte a le droit de lever la main sur toi ? Comment ça se passait avant ? Pour avoir les réponses et en savoir plus, écoute les questions que les p’tits journalistes de franceinfo junior ont posées à Marie Derain, membre de la Fondation pour l’enfance et ancienne Défenseure des enfants.
À l’heure actuelle, la loi française punit la personne qui commet des violences sur les enfants de moins de 15 ans d’une peine de 3 ans de prison et d’une amende de 45 000 euros. Mais on parle ici d’un certain type de violences qui ne comprend pas la gifle ou la fessée données à la maison ou à l’école.
Punir en dialoguant !
Fin 2016, la gifle et la fessée ont, elles aussi, été interdites par la loi, mais début 2017, cette décision a été annulée par le Conseil constitutionnel. Cette organisation a expliqué qu’il y avait un problème dans le processus de validation. Cela ne signifie pas que ces actes ne seront pas un jour interdits ! Car le Conseil de l’Europe veille et tire les oreilles de la France depuis 2 ans ! En attendant, le 30 avril est la journée de la non-violence éducative : l’occasion de rappeler à tous que sanctionner ne veut pas dire faire souffrir.
Myriam Martelle