Quel est le point commun entre ces six enfants ? Tous se battent pour réaliser leur rêve au lieu de s’apitoyer sur leur sort à cause de leur handicap (d’où le titre, qui signifie « Nous avons un rêve »). Voici la présentation de chacun d’eux.
Nirmala et Khendo, 13 ans, Népal
Lors d’un tremblement de terre, en 2015, elles ont été ensevelies sous les pierres. Un accident tragique, à cause duquel elles marchent aujourd’hui avec une fausse jambe. Nirmala et Khendo se sont à l’époque retrouvées dans la même chambre d’hôpital et, depuis, elles sont inséparables. Elles ont traversé de multiples épreuves ensemble. Leur histoire d’amitié hors du commun touche en plein cœur.
Antônio, 8 ans, Brésil
C’est un petit garçon autiste, un trouble à cause duquel il a du mal à communiquer avec les autres, et qui n’entend pas très bien. Antônio cumule les handicaps et, pourtant, il déborde de vie. Pourquoi ? Notamment parce que ses parents le soutiennent et le couvrent d’amour. Le film montre formidablement à quel point les adultes jouent un rôle essentiel dans l’épanouissement des enfants.
Charles, 11 ans, Kenya
Bien que non-voyant depuis sa naissance, Charles veut devenir coureur de fond. Sa rencontre avec un médaillé d’or au 5 000 mètres aux Jeux paralympiquesva lui procurer une immense joie en plus d’accentuer son envie. Son courage et sa détermination forcent l’admiration, et bouleversent.
Xavier, 11 ans, Rwanda
Xavier est albinos, sa peau est anormalement blanche, il a des problèmes aux yeux et un visage particulier. Dans son pays, les albinos sont considérés comme des monstres. Les gens lui jetaient des pierres, ses grands-parents voulaient même le vendre pour de la sorcellerie, avant qu’un directeur d’école ne s’intéresse à lui. À travers son histoire, le film raconte que personne ne mérite d’être rejeté à cause de ses différences.
Maud, 14 ans, France
Elle est née sourde (mais elle peut entendre, grâce à des implants dans le cerveau) et marche avec une prothèse. Ce qui ne l’empêche pas de jouer du violoncelle et de pratiquer la danse classique. Elle dit à un moment : « J’aurais eu une existence moins heureuse sans mes handicaps. » Des handicaps grâce auxquels elle a appris quantité de choses sur la vie. Une scène marquante, pour un documentaire porteur d’espoir.
Merci pour le récapitulatif de ce documentaire bouleversant. C’est très touchant.