Tout est une question de classe
Dès le début du jeu on est agréablement surpris par les options de création du personnage. Coiffure, visage, couleurs, tout est personnalisable. Mais le plus surprenant, c’est quand on doit choisir sa classe (son métier dans le jeu). Les fans de jeux de rôle ne seront pas surpris de trouver des classes habituelles comme paladin ou mage… Par contre, ils écarquilleront les yeux devant les classes cuisinier ou pêcheur.
C’est la grande force de Fantasy Life. Il y a énormément de métiers différents à essayer. Car oui, on en choisit un pour commencer, mais rien n’empêche un alchimiste de devenir chasseur, tout en gardant les capacités des ses anciens métiers.
Que faire avec autant de classes ?
Voilà, le personnage est créé, il est tailleur ou forgeron. Maintenant, il fait quoi, ce petit avatar trop mignon ? Il part à l’aventure. Et des missions, il y en a plein. Pour ceux qui aiment l’action, comme pour ceux qui aiment fabriquer des choses.
On se balade dans le village et hop, on supplie ce héros de partir chasser du bandit ou plus simplement de fabriquer de nouveaux habits. En pleine série de combats on fait un détour pour ramasser des carottes pour la cuisine. Ça fourmille d’activités. On ne s’ennuie jamais.
Un copain de classe
Attention, il y a une histoire qui lie toute ces missions. Un drôle de papillon bavard (qui a l’air d’en savoir plus qu’il ne dit) accompagne le héros. Il va doucement le guider sur le chemin d’une grande quête pleine de rebondissements.
Ce jeu est vraiment surprenant. Il utilise les codes classiques des jeux de rôle, tout en en ajoutant d’autres. On se sent libre d’y jouer à sa façon, à son rythme, de remplir les missions qui nous intéressent, ou d’essayer tous les métiers pour le plaisir. C’est un jeu avec une durée de vie gigantesque et qui risque de créer un nouveau genre de jeu : la simulation de vie héroïque.