Un journal au Liban, sous les bombes et les compliments

« En décembre, au moment où la guerre est revenue dans mon pays, le Liban, j’ai aimé créer un journal avec ma classe pour exprimer nos émotions et écrire comme une mémoire de ce que nous vivions », résume Joseph (10 ans), du Collège international de Beyrouth.

Une de "Les Voix du Liban" avec une colombe de la pais illustrée au-dessus des bâtiments

À sa parution, en janvier, le journal a été couvert de compliments. Il faut dire qu’il y a eu du travail ! Il a fallu chercher le titre du journal et monter la une (la première page du journal), avec ses quatre ou cinq accroches et son « dessin qui pète ». Puis écrire des articles courts et les illustrer. C’est comme ça qu’on devient journaliste !

Une de la Gazette de Taïwan avec des illustrations d'athlètes paralympiques

À Taïwan, une gazette sur les Jeux paralympiques

Inès (11 ans) a fait certaines des illustrations de la gazette de la Taipei European School, à Taïwan, sur le thème des Jeux paralympiques. « Moi qui suis passionnée par l’art, j’ai beaucoup aimé voir mes dessins mis ainsi en valeur, et aussi progresser », raconte-t-elle.

À Lyon, on devient journaliste à la pause déjeuner

Une du journal "Lumière et Compagnie" avec des textes et une photo du cheval de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques

À l’école Lumière de Lyon, trente élèves mangent en vitesse et grillent la fin du temps de cantine pour courir aux quatre coins de l’école. « On adore aller interviewer élèves ou instits, anims, dames de cantine…, raconte Isée (10 ans). Là, je fais un reportage sur l’évolution des élèves de notre classe Ulis. »

À ses côtés, Nour (9 ans) est à fond ! « Avant, je n’arrivais pas à me concentrer sur telle ou telle activité. Là, je suis tout de bout en bout. Même si je suis timide, j’arrive finalement à aller vers les autres. En leur parlant, on apprend des histoires étonnantes et on se connaît mieux. »

Premiers lecteurs, leurs parents, qui ont beaucoup appris sur la vie de l’école, ont inondé la rédac’ de compliments… et demandent du rab de lecture !

À Dubaï, on écrit et on participe à un concours

Une du journal le Mermozien avec une illustration d'un bateau du Vendée Globe et de la Tour Eiffel

Oksana (12 ans) est rédactrice en chef du n°3 du Mermozien. « J’ai aimé corriger les articles des autres, chasser les répétitions de mots pour les remplacer par des infos précises », témoigne-t-elle.

Louis (10 ans) participe avec Oksana à un concours international de journalisme. Il aimerait bien lever, en juin, sa première coupe de journaliste en herbe…

De bout en bout, tous sont guidés par une journaliste française, qui se dit « toujours estomaquée par leur implication enthousiaste immédiate. Ils osent : le premier vrai secret pour être journaliste ! »