Lego Batman, le film : quand les jouets deviennent des superhéros

L’histoire

Une fois de plus, Batman vient de sauver la ville de Gotham City, dont son pire ennemi, le Joker, menaçait de s’emparer. La foule l’acclame, la police le félicite. L’homme chauve-souris est fier d’avoir accompli son devoir. Il retourne alors dans son manoir secret, seul, comme toujours, et reprend l’identité du milliardaire Bruce Wayne. Son majordome lui conseille de fonder une famille, mais il n’en est pas question.
Un soir, pourtant, lors d’une grande réception, Bruce rencontre Dick, un orphelin qu’il se sent obligé d’adopter. Pendant ce temps, le Joker revient à Gotham City, entouré des plus grands méchants de la ville dans le but de… se rendre. S’agit-il d’un piège ? Batman en est persuadé. Il les surveille de près, avec Dick, à qui il a prêté une combi de superhéros, et Barbara, la nouvelle chef de la police…

Notre avis

Dans ce film, Batman ne mesure que 4 cm, comme tous les autres personnages. Normal, puisque ce sont tous des… Lego ! Ils en ont l’apparence mais, en réalité, ils ont été dessinés sur ordinateur. Le résultat est saisissant, on dirait de véritables jouets. Seul reproche : comme leur visage ne bouge pas beaucoup, il est difficile de les rendre émouvants.
De toute manière, le film mise plus sur le côté spectaculaire, avec des décors somptueux et des scènes d’action impressionnantes. Et puis, surtout, il ne se prend jamais au sérieux. Durant une fusillade, par exemple, les personnages crient « fiou-fiou », imitant eux-mêmes le son des pistolets. Hilarant.
Batman, lui-même, fait beaucoup rire. Il bombe le torse, montre ses muscles, il pense qu’aucun superhéros ne lui arrive à la cheville. Y compris Superman, qu’il ne supporte pas. Son côté prétentieux ne l’empêche pas d’être attachant. Ses parents étant morts quand il était enfant, il refuse d’avoir des amis ou une amoureuse, par peur de les perdre et de souffrir.
Le film, enfin, réserve des surprises géniales : on ne s’attend pas à y croiser Voldemort (l’ennemi de Harry Potter) et d’autres superméchants. Voilà donc un divertissement réjouissant, qui donne envie de se ruer dans un magasin de Lego aussitôt la lumière rallumée !

Laurent Djian

©WarnerBros.

 
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