Quand on se promène en ce moment dans les allées du parc Foucaud, à Gaillac (Tarn), on y croise des pandas lumineux, des fleurs géantes, et même une statue de bouddha de 18 mètres de haut ! Ce sont plus de 2 000 lanternes qui ont été fabriquées sur place. Comment ? 1jour1actu était là pour observer…
Des sculptures de métal
Toutes ces lanternes ont un point commun : elles ont été conçues à Zigong, en Chine, la capitale chinoise des lanternes. 88 techniciens et artisans chinois sont venus de cette ville jusqu’à Gaillac, pour monter les lanternes.
La fabrication des lanternes commence par l’assemblage de tiges de métal. Les techniciens leur donnent la forme voulue, et les soudent pour les assembler.
Cet ouvrier façonne la tête d’un panda… qui deviendra ensuite une lanterne comme celle-là. (© Vincent Gire/Milan presse)
Peu à peu, chaque lanterne prend forme. On installe ensuite à l’intérieur une guirlande d’ampoules électriques. Puis le métal est recouvert de tissu que des ouvrières collent avec un pinceau, morceau par morceau.
La touche finale
Les derniers détails des lanternes sont peints à la main, sur le tissu. Les ouvriers peuvent utiliser un pistolet à peinture, comme pour ce nuage. Mais les plus petits détails sont faits au pinceau, comme les yeux de ce soldat.
Découvre en photos d’autres images de l’installation des lanternes :
- Les modèles des lanternes sont tracés à même le sol des ateliers, comme pour ce panda. (© V. Gire/Milan presse)
- 25 000 CD ont été utilisés pour créer les écailles de ce dragon. Tu le vois ici de jour… (© V. Gire/Milan presse)
- …Et de nuit ! (© V. Gire/Milan presse)
- Cette reconstitution de la Grande Muraille de Chine a nécessité des centaines de mètre de tissu. (© V. Gire/Milan presse)
- Tu peux voir, à l’intérieur, les guirlandes d’ampoules qui éclaireront la construction. (© V. Gire/Milan presse)
- Déplacer un éléphant ? Trop facile ! (© V. Gire/Milan presse)
Des lumières plein les yeux !
Ces ouvrières ont le sourire : après deux mois passés en France, elles vont bientôt revoir leur famille ! (©Vincent Gire/Milan presse)
Après deux mois de travail, ça y est : l’illumination peut commencer ! Les ouvriers chinois vont pouvoir rentrer chez eux.
Seule une petite équipe de 6 personnes reste sur place le temps du festival, pour réparer les lanternes qui s’abîmeraient. Quant au public français, il a jusqu’au 31 janvier pour découvrir cette tradition chinoise qui illumine les nuits d’hiver !
Émilie Leturcq
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