Le Robot sauvage
L’histoire
Le robot Rozzum 7134, plus simplement appelé Roz, atterrit par accident sur une île perdue. Personne à l’horizon, seulement des animaux qui gambadent et cherchent un peu de nourriture. Créée pour aider les humains, Roz se sent ici inutile, désemparée.
Un jour, sans le faire exprès, elle détruit un nid. Il ne reste hélas qu’un seul œuf… À peine sorti de sa coquille, l’oison (un bébé oie), baptisé Joli-Bec, aperçoit Roz, qu’il considère aussitôt comme sa mère.
Le robot prend alors très à cœur son rôle de protectrice. Avec Escobar, un renard, et bien d’autres animaux, elle va lui apprendre à voler et à nager pour survivre.
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– Les dessins : ils ont été créés par ordinateur, mais on dirait qu’ils ont été peints à la main. On aperçoit même parfois des coups de pinceau, comme dans un tableau. Ce style visuel amène plus d’émotion au film. Les paysages sont superbes.
– L’absence de méchants : il n’y a ici aucun méchant cherchant à imposer sa loi. Voilà qui est rare dans le cinéma d’animation ! Le film, adapté d’un roman illustré paru en 2016, souligne l’importance de la gentillesse. Roz, en aidant les autres, va leur donner l’envie de l’aider à leur tour. Un formidable message de solidarité.
– Roz : ses maladresses la rendent souvent drôle, car elle ne sait pas comment se comporter avec les animaux. Elle se révèle aussi très touchante : elle découvre qu’elle peut éprouver des sentiments, même si elle n’a pas été programmée pour cela. II en découle une jolie morale : peu importe ses origines, chacun peut choisir de devenir qui il veut.
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