Au cinéma, cette semaine : Ailleurs, un film étrange et poétique

L’histoire

Un jeune garçon se réveille suspendu à un arbre, accroché à son parachute. Il est perdu au milieu de nulle part, son avion vient de s’écraser sur une planète inconnue. Alors qu’une ombre menaçante s’avance vers lui, il court se réfugier dans une grotte. Il y trouve une moto, qu’il enfourche pour fuir la mystérieuse créature de plus en plus proche. Avec comme seul compagnon un oiseau jaune, qu’il a sauvé, il parcourt des kilomètres et des kilomètres. Il erre, à la recherche d’autres êtres vivants, tandis que le monstre continue, lentement, de le poursuivre…

L’avis d’1jour1actu

Autant prévenir tout de suite : Ailleurs n’est pas un film d’animation comme les autres. Sa particularité ? Il est muet… aucun dialogue ! Au début, ça surprend, mais en faisant un effort, on s’habitue peu à peu. Une nuée d’oiseaux qui s’envolent dans le ciel, des chats sauvages par centaines, un lac gelé où la glace reflète les nuages : il faut se laisser bercer par la splendeur des images.
Poétique, parfois noir et angoissant (notamment la scène du pont), Ailleurs reste volontairement mystérieux. Qui est ce jeune garçon ? D’où vient cette créature gigantesque ? On ne le saura jamais. Le film s’interroge avant tout sur le but de la vie. Il dit qu’un être humain peut difficilement vivre seul, sans personne à aimer : on a tous besoin d’une famille ou d’amis, avec qui partager ses joies, ses peurs ou ses peines. Émouvant.

Laurent Djian

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La rédac'