Pendant les vacances de Noël, si tu veux aller au cinéma, 1jour1actu te conseille ces deux films :
Ferdinand
L’histoire
Ferdinand a été recueilli par une famille de fermiers alors qu’il n’était qu’un bébé taureau. Les années ont passé, il est toujours aussi doux, gentil, mais il a terriblement grandi. Il est devenu une bête si imposante que les humains en ont peur. Un jour, lors de la fête du village, il sème la panique sans le vouloir. La police le capture et l’emmène dans une ganadería, là où on élève les taureaux de corrida…
Notre avis
À l’origine, il y a un livre pour enfants, The Story of Ferdinand, dont Walt Disney avait tiré un court-métrage de 7 minutes, en 1938. Carlos Saldanha (le réalisateur de L’Âge de glace) et les studios Blue Sky ont rallongé l’histoire pour la transformer en film d’animation. Ils ont inventé une fillette, l’amie de Ferdinand, pour amener de l’émotion.
Ils ont ajouté des tas d’animaux rigolos, comme les trois hérissons ou une chèvre surexcitée. En revanche, ils ont gardé le message de paix : le taureau aime sentir les fleurs, il préfère résoudre les problèmes avec la parole plutôt qu’en se battant. Un spectacle réjouissant, mais qui critique ouvertement la violence de la corrida.
Retrouve ci-dessous la bande-annonce de Ferdinand, de Carlos Saldanha
Wonder
L’histoire
August est né avec une terrible maladie, qui lui déforme totalement le visage. À cause de cette malformation, il n’est jamais allé à l’école. C’est sa mère qui le faisait travailler. Aujourd’hui, il a 11 ans, et il s’apprête à entrer en 6e. Il se sent angoissé, il a peur que les autres se moquent de lui…
Notre avis
August souffre, évidemment. Il souffre d’être né avec ce handicap esthétique, il souffre de la cruauté de certains camarades qui rigolent de lui. Mais au final, si ce film est émouvant, c’est parce qu’il souligne avant tout le courage de ce petit bonhomme. Un élève brillant, un surdoué en sciences. Un garçon qui déborde de générosité et qui a les mêmes envies que ses copains : rire, s’amuser, jouer aux jeux vidéo…
Plus on s’attache à lui, et plus on oublie la particularité de son visage. Très bien interprété par le jeune Jacob Tremblay, ce mélodrame est une leçon de vie et de tolérance, un vibrant appel à respecter l’autre malgré ses différences.
Retrouve ci-dessous la bande-annonce de Wonder, de Stephen Chbosky.
Laurent Djian