Pourquoi on en parle ?
Parce que demain débutera le 100e Tour de France. Jusqu’au dimanche 21 juillet, 22 équipes, de 9 coureurs chacune, disputeront 21 étapes, pour un total de 20 360 kilomètres.
L’actu du jour :
Le jaune, une histoire de papier…
Le fondateur du Tour de France, Henri Desgrange était aussi le directeur du quotidien L’Auto, dont les pages étaient jaunes. On pense que cette couleur a été choisie pour distinguer le premier de la course.
Sur le Tour, il existe d’autres maillots comme celui à pois rouges, qui récompense le meilleur grimpeur ; le maillot vert pour le meilleur sprinter et le maillot blanc pour le meilleur jeune (- de 25 ans).
8 secondes d’écart
Un maillot pour 8 secondes… En 1989, le Tour de France se joue à seulement 8 secondes, le plus petit écart de son histoire ! Le Français Laurent Fignon s’incline lors du dernier contre-la-montre, entre Versailles et Paris, et laisse la victoire finale à l’Américain Greg Lemond. Après 3 257 kilomètres, Fignon perd la plus grande course du monde, sur l’équivalent de 82 mètres !
Le dopage, une « tache » sur le maillot
Le dopage, qui consiste à prendre des produits interdits pour améliorer ses performances, existe depuis longtemps dans le cyclisme. En 1924, Albert Londres, célèbre journaliste sportif, en parle déjà dans un article.
En 1959, le cycliste italien Fausto Coppi, vainqueur en 1949 et 1952, avoue qu’il se dope en direct à la télévision italienne. Quant au cycliste américain Lance Armstrong, 7 victoires entre 1999 et 2006, il a perdu tous ses titres après avoir avoué en janvier dernier qu’il s’était toujours dopé.
Pour lutter contre cette tricherie, dangereuse pour la santé, des contrôles anti-dopage sont effectués sur toutes les étapes du Tour.
L’édition 2013 : la Corse, enfin…
Il aura fallu attendre 100 ans pour que le Tour de France passe enfin par la Corse-du-Sud et la Haute-Corse, les deux seuls départements de France métropolitaine à n’avoir encore jamais accueilli son passage.