Imagine-toi : tu te réveilles un beau jour… et tu découvres, devant chez toi, des soldats et des rangées de fil de fer barbelé. Il n’est plus possible de traverser la rue. Impensable ? Pourtant, c’est ce qu’ont vécu les habitants de Berlin, le matin du 13 août 1961.
Du jour au lendemain, la ville a été coupée en deux par une frontière infranchissable. Très vite, les barbelés ont été remplacés par des parois de béton : le mur de Berlin était né.
Pourquoi un mur à travers Berlin ?
Parce qu’à cette époque, la ville de Berlin, en Allemagne, est déjà divisée en deux :
- à l’Ouest, la démocratie règne ;
- à l’Est, les dirigeants agissent de façon autoritaire.
De nombreux habitants de l’Est soutiennent le gouvernement. Mais d’autres cherchent à fuir vers l’Ouest. Ils espèrent y trouver plus de libertés, et de meilleures conditions de vie. Au début, c’est assez facile : il suffit de traverser quelques rues pour s’enfuir, à condition de ne pas se faire repérer par la police. En quelques années, ils sont 2 millions à s’échapper ainsi.
Les dirigeants de l’Est ne peuvent accepter cela sans réagir : en secret, ils décident de construire un mur gigantesque, pour empêcher les mécontents de partir.
La vie continue… avec le mur
Le mur trace une frontière à travers tout Berlin. Les voitures, les bus, les métros ne peuvent plus passer d’un côté à l’autre. 13 000 familles se retrouvent séparées. Tous les jours, on voit des gens se faire des signes de loin, de chaque côté du mur.
Passer le mur, c’est risquer la mort
De nombreux Berlinois de l’Est continuent à vouloir partir malgré tout. Certains tentent leur chance de nuit, en escaladant le mur, puis en courant pour échapper aux gardes. C’est très dangereux, car les gardes n’hésitent pas à tirer. En tout, plus de 100 personnes sont mortes en essayant de passer de l’autre côté.
Pour contourner le danger, certains décident de creuser des tunnels sous le mur. L’un d’eux, appelé « tunnel 57 », est creusé par des étudiants, à 12 mètres de profondeur. En deux nuits, il permet à 57 personnes de passer à l’Ouest. Mais les étudiants sont finalement trahis et dénoncés à la police, et le tunnel est bouché.
Vers l’ouverture… enfin !
Parfois, des autorisations de passage sont accordées. Par exemple, en 1963, les Berlinois de l’Ouest qui avaient de la famille à l’Est sont autorisés à passer Noël avec elle, de l’autre côté du mur.
Malgré tout, la population de Berlin ne s’habitue pas au mur. Et lorsqu’il tombe enfin, en 1989, la joie est immense. Les retrouvailles entre l’Est et l’Ouest donnent lieu à une gigantesque fête, dont on célèbre encore le souvenir.
Émilie Leturcq
Si tu es abonné à 1jour1actu, retrouve un dossier complet sur le mur de Berlin dans le n° 250, qui paraît aujourd’hui.
Se faire tuer par les gardes ca devait faire mal 🙁
a nos jours il existe encore plusieurs murs dans le monde que nos savons pas qu’ils sont la , qu’ils separe aussi les peuple de leur famille
les habitant de Berlin le vivait mal parce que il pouvait voir leur famille
c’est triste ce la ville a été coupée en deux du jour au lendemain!
Ça devait être triste pour les berlinois mais heureusement que tout cela c’ est fini.
Est tout sa à cause d’une histoire de pouvoire 🙄
C’est vraiment bête d’empêcher des gens de revoir leur familles 😯 🙄
Wow, c’est vraiment un bel article mais ses en même temps très triste pour les familles qui ont été séparer
quelle mauvaises idées les gens ont eu et ils continuent d’en avoir ! 😐
C’est impréssionnant ce que pouvais faire les gens autrefois en plus sa donne de mauvaise idée gens d’aujourd’hui !! 😕 😐 😥 ❗
lalala ca c’est tres stupide maaaannnnnnn
l’histoire c’est bien mais ce n’est pas mon fort!C’est bien de savoir ca car au collége j’etudi ca! 🙂
J aime beaucoup ce site ça nous apprend , des choses et chaque jour un info
Merci !!!
J’aime l’histoire