1jour1actu : On ne t’avait pas revue depuis un an, qu’est-ce qui s’est passé ?
ZAZ : J’ai fait plein de trucs ! J’ai fait de la peinture, j’ai voyagé et, avec mon association Zazimut, on a créé le Crussol festival en Ardèche, dont la deuxième édition a eu lieu début juillet. C’est devenu énorme et c’est cool parce qu’on a créé des emplois, de l’enthousiasme, de la joie, du lien, du sens, quoi !
Alors tu as accompli ton rêve, toi qui voulais devenir chanteuse depuis toute petite !
ZAZ : Oui ! Je me disais que les choses ne me plaisaient pas comme elles étaient. Je savais qu’un jour je rencontrerais des gens qui étaient dans la même optique que moi et c’est exactement ce qui m’arrive aujourd’hui.
Quand tu étais petite, tu aimais l’école ?
ZAZ : Je trouve que l’école devrait s’adapter plus aux élèves. Je me rappelle d’une dissertation pour laquelle j’avais écrit 4 pages. À la fin, on m’a mis un gros trait avec 0, hors sujet, et on m’a rien expliqué. J’aurais préféré : « Tu n’as pas bien compris mais je valorise ton travail, parce que tu as quand même écrit 4 pages et ce n’est pas que tu n’en avais rien à faire, mais c’est que tu n’avais pas compris… »
Les enfants sont-ils importants pour toi ?
ZAZ : C’est ma passion ! Mon souhait, c’est que chaque enfant puisse se développer avec le maximum d’outils, pour qu’il devienne qui il est vraiment avec ses particularités et sa personnalité.
Ta personnalité à toi s’est affirmée sur scène, pourtant ça n’a pas été facile…
ZAZ : Ah ça oui ! Au début, sur scène j’avais très peur : je voulais qu’on m’entende, mais pas qu’on me regarde ! Je suis même tombée dans les pommes pour les premiers concerts, j’étais hyper angoissée. Je tournais même le dos au public et, heureusement, depuis 20 ans que je chante ça a changé, maintenant je « bouffe » le public ! (rires)
Ton nouveau disque arrive à la rentrée, es-tu impatiente ?
ZAZ : Il me tarde de l’avoir entre les mains ! C’est génial mais tu passes par des phases difficiles parce que tout est génial, puis quand tu réécoutes tu trouves ça pourri ! Alors j’essaie de prendre du recul mais c’est dur, la création. Le doute est tout le temps là.
Propos recueillis par Pascal Alquier
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