(© famille Date)

À Berne, en Suisse, Milane (9 ans) trouve des bons côtés au confinement.

« Comme je me lève plus tard, je suis moins fatiguée que les jours d’école. Du coup, je suis plus concentrée sur mon travail scolaire. Je fais des gâteaux avec mes sœurs. Pour une fois, je suis très contente de pouvoir être avec elles, d’apprendre à mieux les connaître. Pour m’évader, j’écris mon journal intime sur Internet : ça me libère, ça me rend heureuse… »
 
 
 

(© famille Modoux)

À Sydney, en Australie, Arsène (13 ans) a hâte de reprendre l’école.

Et aussi de retourner dans les parcs et à la plage… « Chez moi, je m’adapte en cherchant des coins pour m’isoler, me parler à moi-même, m’évader. Comme la ville est très silencieuse, pour la première fois j’entends même les insectes. Je trouve les perroquets encore plus bruyants qu’avant ! Je kiffe regarder du skate-board sur YouTube. Avec l’application Garage Band, j’apprends à composer de la musique… »
 

(© famille Muhtar)

À Dubaï, aux Émirats arabes unis, Cayane Joe (9 ans), sait utiliser ce nouveau temps libre.

« Comme nous avons plus de temps, je peux mieux me reposer entre les cours, être plus concentré, donc plus efficace. Comme il commence à faire très chaud ici, j’ai un peu moins de regrets d’être enfermé. Je ne peux plus jouer au tennis sur un court, alors je fais des petits exercices dans mon jardin. En ce moment, je découvre surtout le plaisir d’écrire des articles sur le confinement pour la newsletter de ma classe… »
 

(© famille Kamaruzzaman)

À Washington, aux États-Unis, Noor-Amélie (12 ans) écoute le silence.

« Ne plus être sur le campus très vivant du lycée, c’est triste ! Mon cours de musique aussi est triste ! Je préfère avoir mon professeur près de moi, pour entendre ses conseils. Mais ce grand silence me calme. Je regarde mes voisins passer sous ma fenêtre. Je les imagine avec telle ou telle vie. Je joue aussi au badminton au milieu de la chaussée où je croise, de plus en plus, des chats de gouttière. C’est incroyable de voir nos larges rues sans circulation ! »
 
 

(© famille Alliotte)

À Singapour, en Asie, Paul (9 ans) lit.

« Même si nous sommes en confinement seulement depuis une semaine, l’école me manque beaucoup. Sans la maîtresse près de moi, je ne suis pas très motivé. En plus, j’ai du mal à étudier avec cette souris entre les mains ! Toutefois, je me suis mis à lire des gros livres de plusieurs tomes, comme La Rivière à l’envers de Jean-Claude Mourlevat. Via Internet, ma grand-mère, qui vit en Normandie, m’apprend la cuisine. »
 

                                                                                        Sophie Greuil

 
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