1jour1actu : Est-ce vrai que tout a démarré pour vous quand vous étiez petits ?

Mylène : Exactement ! Jérémy et moi, on se connaît depuis qu’on est tout petits, puisque nos mamans étaient copines. Et Sébastien habitait à trois prés à côté de chez mes parents, à la campagne, en Corrèze.

C’est toi qui as poussé les garçons à former un groupe ?

Mylène : L’envie de chanter a démarré toute petite pour moi, le spectacle a toujours été mon dada. Avec Jérémy, on a commencé à faire de la musique ensemble, lui à la guitare et moi au chant. On faisait aussi du théâtre et de la danse. Puis, à la fin de l’adolescence, Sébastien nous a vite rejoints. Il s’est mis à la guitare et on a commencé à jouer à deux guitares et trois voix. On faisait ça juste pour s’amuser. On faisait des reprises de chansons françaises, on ne composait pas de morceaux.

Dans le groupe, les voix sont aussi importantes que les instruments…

trois cafés gourmands

En concert, le public chante à pleins poumons les refrains du groupe. (© Chris Bogaerts / Play Two / Warner)


Mylène : Notre trio est basé sur les voix, avant les textes et l’écriture. Le fait de travailler à trois nous permet de combler nos faiblesses. On est complémentaires ! Et une fois sur scène, le public nous aide beaucoup. Parfois il chante plus fort que nous, c’est émouvant ! Les gens connaissent les paroles par cœur, on les appelle « les gourmands et les gourmandes ». On leur fait un gros bisou et on leur souhaite de belles fêtes !

Les choses sérieuses ont commencé en 2012, c’est bien ça ?

Mylène : Oui, à la fin de l’été 2012, on a choisi le nom de notre groupe, 3 Cafés Gourmands, parce que ça sonnait bien à nos oreilles. Puis on a créé notre page sur Internet et une chaîne YouTube, comme tous les petits groupes. Dans les concerts, on a commencé à jouer de plus en plus nos propres morceaux, et ça a fonctionné !

Les réseaux sociaux vous ont fait connaître. Sont-ils toujours importants pour vous ?

Mylène : Il faut dire aux plus jeunes que les réseaux sociaux, ce n’est pas la vie. Ils nous ont permis de sortir de l’anonymat mais il faut être prudent, rien ne vaut une vraie rencontre. Il faut s’en servir comme des outils, mais pas croire qu’ils représentent la réalité. La vraie vie est bien plus enrichissante…

De quoi parlent vos chansons sur cet album ?

Mylène : On parle de choses que l’on connaît et qu’on vit tous les jours. Notre album est un hymne à la vie, avec tout ce qui fait que la vie est jolie, mais on parle aussi de déception, de la mort, de l’amitié, de joie, de nostalgie, de souvenirs…

Votre succès rapide prouve-t-il qu’il faut toujours croire en ses rêves ?

Mylène : Au-delà de la croyance en ses rêves, il faut croire en soi. Il ne faut laisser personne dire qu’on n’y arrivera pas. Parfois il y a des obstacles, parfois il faut prendre un peu plus de temps, mais il faut surtout écouter ce que nous dit notre petit doigt (rires) !

Propos recueillis par Pascal Alquier

trois cafés gourmandsÀ écouter : Un air de rien (Play Two/Warner).

3 Cafés Gourmands sera en tournée en France
de mars à mai 2019.