Un choc : mercredi dernier, le 2 septembre, l’image d’un petit enfant a bouleversé l’Europe. Il est mort noyé avec sa famille venue de Kobané, en Syrie. Ils avaient parcouru près de 1 400 kilomètres à travers la Turquie (pays voisin de la Syrie) jusqu’à la mer Méditerranée. Ils tentaient de rejoindre une île grecque, Kos, à 4 kilomètres au large de la Turquie.
Accueillir ou fermer les frontières ?
Les jours suivants, jeudi et vendredi, les pays européens se sont réunis plusieurs fois. Un plan de l’Europe prévoit que chaque pays européen accueille une partie des 120 000 réfugiés arrivés ces derniers mois en Grèce, en Italie et en Hongrie : c’est ce qu’on appelle des « quotas ». La France accueillera 24 000 migrants, a ainsi annoncé le président Hollande le lundi 7 septembre.
Mais d’autres pays veulent contrôler davantage les frontières pour décourager les migrants. C’est le cas par exemple de la Hongrie, un petit pays de moins de 10 millions d’habitants du Centre de l’Europe : au mois d’août, 54 000 migrants sont entrés dans ce pays pour rejoindre l’Autriche et l’Allemagne.
Tous concernés
Finalement, le samedi 5 septembre, l’Allemagne et l’Autriche ont décidé d’accueillir des milliers de migrants arrivés en Hongrie ces dernières semaines. Ce ne sont pas seulement les grandes villes de l’Allemagne ou de l’Autriche qui les accueillent, mais aussi des villes plus petites. En Allemagne, de nombreuses personnes sont venues dans les gares pour accueillir les migrants à la descente du train. Des habitants ont donné de la nourriture, des boissons, des vêtements, des chaussures… Car ces migrants n’arrivent qu’avec quelques bagages. Ils ont besoin de tout.
Où loger ces migrants ? Les villes allemandes les accueillent dans des gymnases et prévoient de construire des logements pour eux. Grâce à plusieurs associations, des personnes proposent aussi d’accueillir chez elles une personne ou une famille… Un élan de solidarité pour les migrants grandit en Europe.
Découvre ici l’accueil des migrants en Allemagne !