Mehdi, es-tu en vacances en juillet et août ?
Nous avons seulement 2 semaines de vacances fin août. En Nouvelle-Calédonie, l’année scolaire commence en février. Fin novembre, nous n’avons plus de notes et, à la mi-décembre, les grandes vacances commencent.
Pendant l’été, à quoi ressemble une journée d’école ?
Le collège commence très tôt, à 7 h 15, et finit vers 15 ou 16 heures. Après les cours, on va souvent à la plage, mais pas en juillet et août. C’est la saison froide. Je dois même mettre un pull parfois (rires) ! Comme il y a beaucoup de vent, c’est la saison des sports de voile comme le kitesurf. Comme il fait moins chaud, il y a aussi beaucoup de marathons. Avec ma maman, nous courons souvent avec notre chien Charlie : ça lui fait faire du sport à lui aussi ! Il y a une grande promenade sportive au bord de la mer où l’on peut faire des abdos, des tractions…
La grande promenade sportive au bord de la mer, à Nouméa. (Roman.b / FAL)
Quels sont tes loisirs après l’école ?
Comme on finit très tôt, on fait beaucoup de sport, un peu comme nos voisins australiens. Je fais du basket et de l’escalade avec l’UNSS (Union nationale du sport scolaire) du collège. C’est super ! Ça demande beaucoup de concentration : ça m’aide pour mon caractère. Le mercredi, je fais du théâtre dans un atelier. L’an dernier, mon professeur m’a proposé de jouer dans une pièce professionnelle, La Scaphandrière. C’est l’histoire d’un frère et d’une sœur orphelins qui vivent dans un bidonville. Ils sont obligés de pêcher des perles rouges au fond d’un lac pour vivre. Nous avons fait une représentation en juillet.
Le 25 juillet, Mehdi est monté sur scène pour jouer dans La Scaphandrière, une pièce de théâtre de Daniel Danis, avec la compagnie Cris pour habiter Exils au Centre culturel Tjibaou, à Nouméa. (c. Delphine Mayeur)
Tu avais des répétitions alors ?
Oui ! C’était simplement pendant un week-end. Le soir, je devais relire mon texte. Mais je n’avais pas beaucoup de répliques. J’aime bien le théâtre. Ça m’amuse ! J’aime bien être sur la scène. Ça m’aide aussi à être plus à l’aise pour parler. C’était une bonne expérience et, en plus, j’ai été payé !
Sandra Laboucarie
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