Le rappel des faits
Dans la nuit de mercredi à jeudi, le nord-ouest de l’Afrique a été le théâtre d’une catastrophe aérienne.
Un avion s’est crashé au-dessus du Mali, dans le désert. L’appareil avait décollé de Ouagadougou, la capitale du Burkina Fasso et se rendait à Alger, la capitale de l’Algérie.
Il y avait 118 personnes à bord ; 112 passagers et 6 membres d’équipage. Toutes sont décédées.
Pourquoi ?
La météo pourrait en partie expliquer le crash. Le désert malien, situé sous les Tropiques, est en effet exposé à de redoutables orages. Cette région du globe est la plus foudroyée après l’Amazonie, en Amérique du Sud. Pourtant, rien ne permet encore d’expliquer les causes du drame. Seules l’analyse des débris de l’avion, et surtout des boîtes noires qui viennent d’être retrouvées permettront de savoir avec certitude ce qui s’est passé.
Un drame français
Notre nation est concernée par cet accident, à double titre. D’une part, parce que 1 600 soldats Français sont actuellement engagés au Mali pour lutter contre le terrorisme. Mais, surtout, parce que la France est le pays le plus touché par le drame : parmi les 112 passagers, il y avait 54 passagers français à bord de cet avion, soit presque la moitié des victimes.
Un mesure exceptionnelle
Ce crash aérien est un drame national. C’est le message qu’ont voulu envoyer le président de la République et le gouvernement en demandant à ce que les drapeaux tricolores soient mis en berne pendant trois jours, de lundi à mercredi. Ainsi, tous les drapeaux qui flottent au-dessus des bâtiments publics, comme les mairies, sont baissés à mi-hauteur ou enroulés sur eux-mêmes. Il s’agit d’un symbole fort, parce que le drapeau représente la France. Il en est un des emblèmes. Quand il ne flotte pas, cela signifie que la nation tout entière est en deuil.
Mettre les drapeaux en berne est une décision exceptionnelle. La dernière fois, en France, c’était en décembre 2013 pour la mort de Nelson Mandela.