1jour1actu : Alors, Côme, pas trop fatigué ?
Côme : Si, car il y avait 8 heures de décalage horaire avec la Sibérie ! Je suis parti le 8 mars. Pour rejoindre mon père, j’ai dû prendre deux avions différents, pour un vol de cinq heures, puis de huit heures. Ensuite, j’ai fait un long trajet en train !
Et l’aventure a commencé…
Côme : Le premier jour, on s’est baladés en traîneau dans la forêt : on s’est pris deux gamelles ! Ça commençait bien ! Puis on est partis sur le lac Baïkal, qui était gelé.
Ce que j’ai adoré, c’est le bruit que fait la glace quand elle bouge : ça résonne partout ! C’est très impressionnant, mais on ne risquait rien : ce sont des craquements de glace en profondeur. On a vu plusieurs crevasses, qu’il fallait à tout prix éviter : si on tombe dedans, c’est très dangereux !
C’est toi qui conduisais le traîneau ?
Côme : Mon père était derrière moi et tenait le guidon. Et on dirigeait les chiens tous les deux. Tous les matins, on préparait l’attelage : on plaçait les chiens deux par deux pour que le traîneau soit stable. Les chiens sont reliés entre eux par des cordes et des nœuds. On les accroche au collier et à l’arrière, pour éviter les dérapages ! Et on leur met des coussinets sous les pattes pour les protéger de la glace.
Waouh ! Tu sais diriger des chiens ?
Côme : Je les dirige en utilisant un vocabulaire précis : « yap » pour aller à gauche, « djee » pour aller à droite, « wola » pour s’arrêter ! Pour freiner, on utilise un frein entre les deux patins sur lesquels on se tient.
Avoue, tu t’étais un peu entraîné…
Côme : Oui, dans le Vercors. Là-bas, je possède mon propre traîneau. Et j’ai 5 chiens. Durant l’expédition, l’un de mes chiens, Miwok, a été tellement fort qu’il est devenu chien de tête. J’étais superfier !
Et où dormais-tu ?
Côme : Sous une tente et des duvets spéciaux pour résister au froid, car il fait -25 °C la journée et -30 °C la nuit ! On portait plusieurs couches de vêtements : une sorte de survêtement, 2 pantalons, plusieurs polaires, un bonnet et 3 paires de gants ! Et on a passé trois nuits dans des villages : les enfants parlaient russe, c’était impossible de se comprendre. On faisait des signes !
Il faisait si froid que ça ?
Côme : Eh oui ! C’est vrai que j’ai eu froid, mais le pire c’était la nourriture ! À presque tous les repas, on mangeait des pâtes à la sauce bolognaise qui restaient surgelées, même quand on les faisait réchauffer. Beurk !
Pour en savoir plus : http://www.cndp.fr/odyssee-sauvage/
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