Pourquoi en parle t-on ?
Parce que, lundi soir, la fête qui a été organisée près de la tour Eiffel a été interrompue par des émeutes. Des personnes ont voulu tout casser dans la ville. Plusieurs de ces personnes ont été arrêtées par la police et jugées hier soir.
L’@ctu du jour :
Dimanche dernier, le PSG a remporté le titre de champion de France de football. Un vrai événement pour l’équipe et ses supporteurs, car ce titre n’avait pas été gagné depuis dix-neuf ans par Paris. Mais au moment de la remise du trophée, des personnes se sont mises à casser des vitrines de magasins, des voitures… au lieu de faire la fête.
Pourquoi cette réaction ?
Les journaux, la télévision, Internet et la radio ont donné une première explication : ils ont dit que c’étaient des supporteurs du PSG qui étaient venus provoquer ces dégâts pour exprimer leur colère par rapport aux dirigeants du club.
Ces derniers avaient décidé, il y a quelque temps, de vendre les places de foot plus chères et d’interdire à certains spectateurs de venir en groupe au stade, pour limiter les risques de violence pendant certains matchs. Ces décisions n’avaient effectivement pas plu à tous les supporteurs du PSG.
Est-ce vraiment pour cette raison que la fête a dégénéré ?
Non, tout n’est pas si simple. Quelques heures après le début de ces scènes de violence, lundi soir, une autre explication est venue. Des personnes ont été arrêtées par la police et les policiers ont annoncé qu’il y avait parmi ces manifestants des casseurs.
C’est-à-dire des personnes qui ne s’intéressaient pas forcément au foot mais qui étaient venues là juste pour casser gratuitement des vitrines et plein d’objets dans la rue. La célébration du PSG n’était donc pas pour eux une fête mais un simple prétexte pour provoquer du désordre et de la violence.
Pourquoi alors avoir désigné seulement les supporteurs ?
À la télévision ou dans certains journaux, on pouvait lire ou entendre sans aucun doute que c’étaient les supporteurs qui avaient tout cassé. Tu as ici un bon exemple d’événement qui a été relayé par les journalistes, ce qui et normal. En revanche, ils auraient dû employer le mode conditionnel pour parler des supporteurs, dans la mesure où ils n’étaient pas certains que ce soient seulement eux.