Depuis le 23 février, les Ukrainiens ont gagné leur révolution. Ils ont chassé leur président du pouvoir et ont dit stop à la domination de leur pays par son puissant voisin : la Russie.
Or, la Russie n’accepte pas d’avoir été mise à l’écart. De plus, pour le président russe, Vladimir Poutine, les révolutionnaires ont volé le pouvoir. Pour lui, l’ancien président, Ianoukovitch, est toujours le président ukrainien.
Poutine considère donc que l’Ukraine est menacée, et qu’il faut la protéger.
Le 24 février, des navires de la marine, des hélicoptères, des avions en provenance de la Russie, ainsi que 16 000 soldats russes ont été déployés en Crimée, un petit territoire ukrainien grand comme trois fois la Corse.
Depuis 1997, la ville de Sébastopol, dans le Sud de la Crimée, abrite la flotte russe sur la mer Noire (plus de 300 navires). La Crimée a des liens particuliers avec la Russie. Elle est très proche d’elle : là-bas, plus de la moitié de la population est d’origine russe et 8 personnes sur 10 parlent russe.
La Crimée est donc un territoire assez particulier en Ukraine. Néanmoins, c’est un territoire ukrainien et aucun pays, pas même la Russie, n’a le droit d’en prendre le contrôle. Sinon, cela revient à une déclaration de guerre. La communauté internationale s’est déclarée d’ailleurs très inquiète face aux agissements de Vladimir Poutine.
Hier, le président Vladimir Poutine a donné l’ordre aux militaires russes de ne pas intervenir… pour le moment. Il se réserve le droit de le faire s’il le juge nécessaire.
Dans les prochains jours, que risque-t-il de se passer ? L’Ukraine et le reste de l’Europe ont un besoin vital du gaz que leur vend la Russie. Et la Russie a un besoin vital de l’argent que lui rapporte la vente de son gaz. Les pays rivaux “se tiennent par la barbichette”. Cela devrait les obliger à négocier, plutôt qu’à se battre.