Comment choisit-on un sujet d’exposition ?

Dans chaque musée, une équipe décide des thèmes des expositions à venir. Puis elle confie le sujet à un chef de projet. Gaëlle exerce ce métier au Muséum de Toulouse. C’est elle qui part à la pêche aux bonnes idées pour que l’exposition passionne tous les visiteurs. Avec l’aide de son équipe, elle écrit les textes, recherche des professionnels pour créer les décors, les vidéos, et contacte plein d’autres musées pour récupérer des objets uniques dispersés aux quatre coins du monde.

Combien de temps dure une exposition ?

Il n’y a pas de règle ! La durée varie en fonction du thème et du lieu de l’exposition. Dans les grands musées par exemple, c’est en moyenne 10 mois. Ensuite, l’expo voyage et s’installe dans d’autres musées, qui à leur tour la font découvrir à de nouveaux visiteurs. C’est ce qu’on appelle une exposition itinérante.

Les ours en vedette

À Toulouse, l’exposition « Ours : mythes et réalités » a rassemblé plus de 110 000 visiteurs et a même été prolongée jusqu’à début août. Le Muséum de Paris a déjà décidé de reprendre l’exposition à partir d’octobre 2016. Mais la taille de ce musée est trois fois plus grande que celui de Toulouse. Les deux musées vont donc travailler ensemble pour ajouter de nouvelles thématiques à cette exposition.

Que trouve-t-on dans l’expo sur l’ours ?

Au détour de l’exposition, nous avons croisé Baptiste, 10 ans, fan des ours. Il nous dit que « cette exposition explique plein de choses sur ce gros animal. On peut visionner des reportages sur des écrans géants, participer à des ateliers, toucher des fourrures très douces, et même voir des reconstitutions de vrais ours ! »

© by-sa Christian Nitard, Muséum de Toulouse.

© by-sa Christian Nitard, Muséum de Toulouse.


Eh oui ! Car qui dit expositions sur les ours, dit : de gros animaux très impressionnants ! « Celui-là doit bien mesurer 2 mètres ! », s’étonne Baptiste devant un ours polaire.
Mais rassurez-vous, ces ours ne sont pas vivants ! Mais si un ours Polaire a pu s’inviter au musée, c’est grâce au travail minutieux d’un taxidermiste. D’ailleurs, nous avons rencontré celui du Muséum de Toulouse…

Balou, bientôt au musée

Bryan travaille dans un laboratoire un peu spécial. Il est taxidermiste, c’est-à-dire qu’il restaure les squelettes mais également les fourrures des différentes espèces.

© by-sa Christian Nitard, Muséum de Toulouse.

© by-sa Christian Nitard, Muséum de Toulouse.


Tu as peut-être déjà entendu parlé de Balou, l’ours brun des Pyrénées. En juin dernier, son corps a été retrouvé dans la montagne, malheureusement très abimé par les insectes et animaux en tous genres. Le muséum a donc récupéré sa dépouille pour que le taxidermiste se concentre sur son squelette afin qu’il soit restauré et qu’il puisse retrouver Papillon, Palouma et Cannelle, 3 ours des Pyrénées déjà exposés au musée.
 
Camille Le Goff